INTERBEV Auvergne-Rhône-Alpes
Filière Bétail et Viande
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  En préambule

 

 

Dans le cadre du Varenne agricole de l'eau et de l'adaptation au changement climatique, Interbev s'est engagé sur sollicitation des Ministères de l'Agriculture et de l'Alimentation et de la Transition Ecologique afin de : 

  • se doter d'outils d'anticipation et de protection de l'agriculture 
  • renforcer la résilience de l'agriculture
  • accèder à une vision partagée et raisonnée de l'accès aux ressources mobilisables pour l'agriculture à long terme

Pour ce faire, dans un premier temps chaque Comité Régional d'Interbev a travaillé sur un diagnostic de vulnérabilité et les axes stratégiques d'adaptation de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les filières bovin et ovin viande. Chaque région a ainsi pu remettre sa contribution au national, en novembre 2022,  pour qu'un rapport complet puisse être rendu aux Minsitères sur les filières bovin et ovin Viande.

 

Ce premier travail fût le socle de base afin d'accompagner les filières dans cette transition en s'appuyant sur l'écosystème existant et le niveau d'avancement des filières sur cet enjeu.

 

Cliquez sur l'image pour accéder au rapport complet

 

Pour construire le rapport "diagnostic de vulnérabilité et axes stratégiques d'adaptation de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les filières bovin et ovin viande" notre étude territoriale s'est basée sur une multitude de travaux régionaux déjà menés ou en cours : Diagnostic territorial dans le cadre du Varennes de l’eau, fiches ORACLE, fiches départementales AP3C (départements du Massif central), webinaires (Arvalis, Carbone 4…)...

En parallèle des entretiens menés, un envoi de questionnaire a permis de s’assurer de la pertinence des aléas retenus comme base de travail régionale.

Ainsi, 4 catégories d’aléa à prioriser ont été retenus par les différents maillons de notre filière régionale élevage & viande :

  • Sécheresse et des vents asséchants : Un indicateur révélateur de la sécheresse est l’évolution du bilan hydrique potentiel (précipitation – estimation de l’évapotranspiration d’un couvert végétal de référence) annuel qui tend à diminuer sur l’ensemble des secteurs de la région AURA. Cela est la conséquence principale d’un cumul d’évapotranspiration annuel en hausse déjà dès le printemps avec des maximales en été. Ce bilan hydrique tendra à diminuer davantage et ce notamment dans la partie sud de la région. Cela est dû au fait de l’augmentation générale des températures sur la région.
  • Fortes chaleurs et canicules : En outre, on regroupe ici 3 aspects :
    • La hausse du nombre de jours chauds (par exemple depuis une soixantaine d’année, on est en moyenne à + 17 jours excédant 25°C) et ce chiffre tendra à évoluer positivement d’ici 2050 (on tendra vers une précocification de 1 mois) et les parties Centre et Sud seront notamment fortement impactées. (Source AP3C, DRIAS)
    • L’augmentation des épisodes caniculaires. (Source : Météo France)
    • La hausse des températures moyennes (de 1959 à 2019 : + 2.25 °C en moyenne et ayant pu atteindre + 3°C sur certaines localisations) En se basant sur les scénarios d'évolution d'émission des GES publiés lors du dernier rapport en date du GIEC. Le scénario 2.6 correspond à un arrêt immédiat des émissions nettes et le scénario 8.5 correspond à la prolongation du système actuelle sans réel changement. D'ici 2050, on tendra à avoir une hausse des températures moyennes annuelles de 1.4°C en moyenne en région. (Source ClimA XXI, AP3C)
  • La disparité des périodes de pluie : En effet on tend à avoir des cumuls de pluviométrie annuelle plutôt stables (source DRIAS) mais avec des moments de distribution inégaux. On se dirige vers une accentuation de la baisse des cumuls en printemps mais avec des hausses en période automnale. Et cela aura donc aussi un gros impact sur le bilan hydrique annuel régionale.
  • Les évènements extrêmes dont grêle, pluies violentes, vents violents, grand froid et diminution / décalage des périodes de gel : Cet aspect, qui englobe finalement plusieurs aléas impactant principalement la production, est ressorti du questionnaire. 12% des contributeurs se sentent « assez souvent » impactés par ces phénomènes. Comme dit précédemment, ceux-ci tendent à être de plus en plus violents. Une crainte est également la hausse des phénomènes rares comme les gelées tardives.

 

En outre ces 4 catégories d’aléas exposent une inquiétude partagée par les acteurs de la filière qui est l’accès aux ressources, notamment vis-à-vis de l'eau. A titre d’exemple pour l’eau, il y aurait déjà un manque en été de 40 millions de m³ d’eau en Rhône-Alpes dans les cours d’eau et nappe pour satisfaire les différents usages et la bonne santé des écosystèmes. (Source : Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse)

C'est pourquoi cette première rubrique dressera un focus sur la ressource EAU.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute solution est intéressante à exploiter mais elle doit être réfléchie de manière durable et équilibrée. L’enjeu reste également de préserver les écosystèmes ainsi que les réseaux hydrologiques.  

L’évaporation de la ressource est une problématique (parmi tant d’autres) à appréhender sur les projets pour ne pas mobiliser de moyens de manière contre-productive. 

Nous encourageons les projets collectifs (qui ne sont pas toujours possible) car nous soutenons que la solution reste collective. 

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